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L’état de surendettement grandissant a incité les pouvoirs publics à garder un cadre légal et législatif. Le but de ces derniers est celui de protéger les surendettés d’une part et d’autre part, limiter l’expansion de ce phénomène. Cela étant les deux dernières décennies, la réglementation en matière de surendettement a fait l’objet de plusieurs réformes afin d’améliorer et mettre à jour les textes initiaux devenus inopérants.
Adoptée en 1989, la Loi Neiertz est la première disposition légale prévue face au surendettement. Ce texte vise à prévenir les situation de surendettement des ménages d’une part en remettant en cause la responsabilité des organismes de prêt et d’autre part en offrant des solutions de paiement en faveur des surendettés. Les procédures de surendettement ont vu partiellement le jour grâce à cette disposition légale, notamment grâce à la mise en place d’une commission de surendettement spécialisée à recevoir et à traiter les dossiers de surendettement. Cette procédure initiale régie par la Loi Neiertz vise une renégociation à l’amiable des paiements. Aussi elle a pu corriger les situations de surendettement sans pour autant éradiquer le phénomène. Bien au contraire, une nouvelle forme d’endettement voit le jour : le surendettement passif. Les révisions du 8 février 1995 ainsi que celles de 1998 mettent alors un point d’honneur sur le redressement juridique en accroissant les compétences de la Commission du surendettement, à savoir la proposition de mesures de moratoire ainsi que la capacité d’effacer des dettes dans leur intégralité.
La loi « Pour la ville et la rénovation urbaine » édictée en 2004 et connue sous l’appellation de « loi Borloo » traite aussi les situations de surendettement. La loi de la « seconde chance » repose sur la possibilité de bénéficier d’une procédure judiciaire de rétablissement personnel. Cela suppose la suppression totale des dettes des ménages grâce à une procédure de liquidation des biens. La loi Borloo est inspirée de la procédure de faillite civile en vigueur dans la région d’Alsace-Moselle dont la performance a été notoire (taux de rechute de 1.16% après sa création vers la fin du XIXe siècle). Cette réforme législative convient alors parfaitement aux victimes du cercle vicieux du surendettement passif.
La loi Chatel voit le jour en 2005 afin d’encadrer le crédit revolving et ses effets réels sur le surendettement des ménages. L’idée est alors d’offrir un maximum d’informations aux emprunteurs afin qu’ils puissent analyser au préalable leur situation financière. Ainsi, ils seront en toute connaissance de cause avant de contracter un quelconque prêt. Une telle mesure obligatoire incite alors les organismes de prêt à prévenir et à informer explicitement les particuliers sur la reconduction ou non de son contrat de crédit renouvelable. En outre, ces derniers ont le droit de résilier de manière unilatérale son contrat de prêt à partir du moment où une nouvelle offre lui est adressée. La loi Chatel s’intéresse donc spécialement au malendettement des ménages.
La loi du 1er Juillet 2010 connue sous le nom de Loi Lagarde est une réforme du crédit à la consommation. Son objectif est d’assainir le budget des familles, d’équilibrer les crédits et à la mise en conscience des débiteurs particuliers avant de se lancer dans une nouvelle demande de prêt. On parle alors de crédit responsable, visant à limiter, voire supprimer le surendettement.
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